La société
L'ancrage sur un territoire donné
Cet axe est très souvent le grand absent de l'approche développement durable classique. Pour Coop-Alternatives, il est incontournable. En effet, à l'échelle internationale, nationale, locale, les différents acteurs ont tous intérêt à coopérer pour créer ensemble de la valeur et des valeurs.
La question de la gouvernance est LE point de départ du Développement Durable.
Nos modes de fonctionnement, de prises de décision sont amenés à évoluer et à privilégier le travail à l’horizontal, de manière transversale, plus concertée, en recherche de consensus et en prenant en compte les contraintes et aspirations de chaque partie prenante.
Pour y répondre, des modes de coopération nouveaux entre les parties prenantes sont à inventer ou déployer à travers des projets innovants, ancrés sur des territoires. Des exemples concrets prouvent que des synergies de progrès et de productivités naissent très souvent de coopérations avec des acteurs différents, dont certains ne sont pas toujours assez reconnus. Nous pensons notamment aux associations, aux Organisations Non Gouvernementales, aux habitants d'une commune ou encore aux tissus locaux d'organismes publics qui peuvent accompagner une organisation à se développer durablement et respectueusement sans forcément succomber aux appels risqués d'une mondialisation effrénée.
Le rapport développement durable peut devenir un formidable outil de pilotage
Alors qu'elles ne sont pas dans soumise à la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques ou dans l'obligation de publier un rapport développement durable, nous avons rencontré certaines organisations qui en publiaient un. L'enjeu pour elles étant d'ailleurs moins de servir leur politique de communication que de piloter à long terme une politique de développement durable intégrée à leur stratégie. C'est notamment le cas de Triselec.
Pour conclure sur l'importance que nous accordons à cet axe "sociétal" nous utiliserons un proverbe chinois qui résume bien l'opportunité pour notre civilisation de redéfinir ses modes de coopérations au service d'une gouvernance plus riche, plus ouverte et plus humaine :
